Dream of Melody

1- La mort de McGonagall

Chapitre 1 : Hermione Granger

 

 

Je fus réveillée tard dans la nuit, ou tôt le matin, par un hibou tapant à la fenêtre. Je me dépêchai de me lever pour faire en sorte que le volatile ne réveille pas Ron qui venait de rentrer d’une mission difficile. C’était une lettre de Poudlard. Je  déchirai la lettre en tremblant d’inquiétude pour Rose et Hugo. J’étouffai un sanglot et lâcha la lettre. Mon agitation réveilla Ron qui ramassa la lettre, pendant que mon regard se perdait dans le vide.

 

 

**  Flash-back **

 

 

 

J’avais 10 ans et j’étais en vacances depuis deux semaines. On avait sonné à la porte et ma mère m’avait demandé d’aller ouvrir. Je dévalai les escaliers à m’en rompre le cou et ouvrit la porte à la volée. Je me stoppai net en découvrant l’étrange personnage qui se dressait devant moi. C’était une femme dont les années étaient imprimées sur son visage. Elle se tenait droite et me regardait d’un air légèrement sévère sous ses lunettes à monture carrés. Mais ce qui me choqua le plus, ce fut ses vêtements. Une longue robe verte émeraude avec des lions noirs comme motifs. Je jurerai même les avoir bougés! Et le plus surprenant fut son chapeau pointu noir qui était dressait sur sa tête.

             

Je cru à une blague et me prépara à l’envoyer bouler cet étrange personnage mais elle me devança d’une voix sèche :

 

- Mlle Granger, auriez vous la politesse de me faire entrer pour que je vous explique, à vous et à vos parents, la raison de ma visite.

 

Toujours aussi surprise, je m’effaçai pour la laisser entrer. Qui était cette femme ? Comment connaissez-t-elle mon nom ? Et que nous voulez-t-elle ?

 

- Chérie ? La voix de mon père me ramena à la réalité. Qui est cette personne ?

- Je suis le Professeur MacGonagall, professeur de métamorphose de Poudlard et directrice de la maison Gryffondor. J’aimerais vous parlez à vous ainsi qu’à votre femme de la scolarité d’Hermione, me précéda la soi disant Professeur.

 

Mon père et moi nous sentions un peu dépassé par les évènements. Voyant qu’il n’avait aucune réaction, je pris les choses en mains.

 

- Papa, et si tu allais à la cuisine et demander à Maman de rapporter du thé ainsi que des biscuits s’il te plait ? Je m’occuperais de notre hôte pendant ce temps là.

 

Il parut reprendre enfin ses esprits et se dirigea vers la cuisine. Je fis signe au mystérieux personnage de me suivre dans le salon. Une fois assises, je surpris dans son regard une pointe d’amusement mêlée à de la curiosité.

 

- Qu’êtes vous venus faire ici ?

 

Surprise par le ton de ma question, elle considéra la question un instant avant de répondre :

 

- Je pense qu’il faudrait attendre le retour de vos parents avant de vous expliquer, me répondit-elle calmement.

 

Ne me laissant pas démonter, je ripostai directement :

 

- Oui, mais si j’ai bien compris, PROFESSEUR, il s’agit de moi et de mon avenir. Donc, en tant que principal concerné, je pense être en droit d’en savoir plus.

 

La vieille femme me regarda de haut en bas comme si elle n’avait jamais vu de jeune fille de sa vie !

 

- Ma foi, vous parlez avec une confiance et une intelligence remarquable. Pourrais-je savoir votre âge ?

 

- J’ai dix ans et j’en aurai onze en septembre, annonçais-je fièrement.

 

Et avant que je puisse ajouter quoi que ce soit, mes parents débarquèrent en regardant MacGonagall suspicieusement. Ma mère servit le thé et les biscottes.

 

Puis le Professeur nous expliqua tout : le monde sorcier, le ministère, le chemin de Traverse et puis Poudlard… Bien que mes parents fussent un peu méfiants au début, ils se firent à l’idée. A la fin de l’entretien, je raccompagnai le Professeur sur le perron et lui posa la question qui me brûlait les lèvres depuis que j’avais appris que j’étais une sorcière :

 

- Excusez-moi Professeur, puis-je vous posez une dernière question ?

 

D’un signe de tête, elle m’incita à poursuivre.

 

- Voilà, je me demandais si c’était normale et pas désavantageux d’avoir des parents Mordus, euh…Moldus, quand on est une sorcière.

 

Pour la première fois de la journée, je l’a vis gênée :

 

- Ce n’est pas désavantageux ou humiliant et ça ne vous empêchera pas d’être, et de devenir une grande sorcière. Ne laissez personne vous rabaissez Miss Granger, vous m’avait l’air d’être une personne brillante et je peux vous affirmez que vous ne serais pas désavantagée.

 

Puis elle hésita un instant avant de sortir un livre de sa poche.

 

- Ce livre m’a été donné par le Professeur Dippet, le jour ou nous avons appris, ma sœur et moi, que nous étions des sorcières. Je pense que vous en ferez bonne usage, conclut-elle en me tendant l’ouvrage.

 

Je le pris délicatement, consciente du privilège qui m’était offert. Je relevai la tête pour lui dire merci mais elle avait déjà disparue. Je tournai le livre un peu abîmer dans mes mains et lu la couverture : « L’Histoire de la Magie de Batilda Tourdesac ».

 

 

** Fin du Flash-back **

 

 

 

La main de Ron sur mon épaule me fit revenir à la réalité. Après avoir fait couler quelques larmes sur une épaule attentive, je me couchai en tentant de trouver le sommeil.

 

 

***



04/01/2012
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